Il est difficile de résumer en quelques lignes l’importance de mon métier, humble, discret mais portant beaucoup de fruits. Je m’appelle Romina et je suis Assistante à l'Intégration Scolaire (AIS). En août 2012, après une formation ciblée dans le milieu du handicap, j’ai effectué ma première rentrée scolaire en tant que professionnelle. J’ai obtenu un CFC d’assistante socio-éducative comme tous les AIS qui travaillent pour le Département de l’Instruction Publique. Ma mission consiste à accompagner des élèves avec des besoins spécifiques dans les écoles afin qu’ils puissent poursuivre un cursus scolaire ordinaire, dans les meilleures conditions. Ce que j’apprécie dans mon métier, c’est le contact humain, la richesse de l’échange, la possibilité de participer un tant soit peu à l’épanouissement des enfants et la créativité dont nous devons faire preuve dans certaines circonstances. Voir les élèves se construire, progresser, évoluer et parfois même, devenir autonomes et in
Qui ne reçoit pas chaque semaine dans sa boîte aux lettres une invitation à faire un don ? Quelle est votre réaction ? L’enveloppe part directement à la poubelle ? Vous jetez un œil car vous êtes curieux ? Vous angoissez car vous savez que vous ne pouvez rien refuser ? Vous ouvrez et donnez car faire un don c’est bon pour les hormones du bonheur et ça rend heureux ? Vous êtes sensible à la cause ? Soutenir est selon vous essentiel et naturel ? Les réponses à ces appels sont diverses et probablement toutes légitimes. Car même si dans sa définition « Robertienne » la plus simple, le don suppose l’idée d’abandonner gratuitement la jouissance ou la propriété de quelque chose à quelqu’un sans rien recevoir en retour, notre manière de penser « Homo Economicus » suggère toujours un fond utilitariste au don. Selon Bourdieu, le don ne peut pas être désintéressé. Une simple satisfaction personnelle est déjà un but en soi. Mais tout d’abord d’où vient cette notion du don ? Mauss, anthropo