Accéder au contenu principal

Aussi blog que possible,mais aussi authentique que nécessaire

Nous avons à cœur de prendre de vos nouvelles. Pour ce faire, nous avons mis en place notre nouveau blog Téléthon, qui est avant tout le vôtre. Malick Reinhard, notre journaliste maison, vous en explique le fonctionnement. Bienvenue !

« Tout bon Téléthon qui se respecte se doit d’être authentique ». Vous connaissez le proverbe ? Nous non plus. Mais tout bon texte qui se respecte commence par un bon vieux dicton, n’est-ce pas (?). Et s’il en fallait un qui résume parfaitement notre travail téléthonesque, tout au long de l’année, avec vous, ce serait bien celui-ci.

Être authentique. Difficile de s’y appliquer, à l’heure de la CoVID-19, où seuls des codes binaires dans l’air, faits de « 0 » et de « 1 », nous permettent de faire « des confcalls ASAP », sur Zoom, Teams ou Meet. « Tu m'entends, mais moi je ne t'entends pas... Active ton micro, en bas à droite. T'as vu le micro, là... Oui, ici... Non, juste à côté... Attends, je t'appelle en FaceTime ». Être authentique, aujourd'hui, il semblerait que ce soit devenu « ça ».

Cependant, ici, à la Fondation Téléthon Action Suisse, il n’est pas question de se satisfaire de ce « ça » d’authenticité. Non. Car, partout en Suisse, le besoin social et financier des bénéficiaires du Téléthon, lui, n’est de loin pas en quarantaine. Et d'ailleurs, souvent, nous nous demandons ce que sont devenues nos très chères familles ambassadrices. Est-ce que Zoé continue de taquiner Aaron, son frère cadet ? Romain s’est-il lié d’amitié avec Voice, son fidèle chien d’assistance ? Evan connaît-il interminablement le numéro du Téléthon sur le bout des doigts ? Comment va Jonas, après l'obtention de son CFC d’employé de commerce ? Et que devient notre batteur-karatéka, Lény ? Sans oublier nos 5’000 bénévoles et nos 200’000 donateur.trice.s : pour quelles raisons sont-ils/elles présent-e-s, chaque année, sans jamais faillir à leurs engagements ?

Eh oui, vous l’aurez bien compris : ce nouveau blog Téléthon, c’est avant tout votre blog Téléthon. Et nous vous y souhaitons, dès maintenant, la bienvenue. Notre objectif, c’est de prendre de vos nouvelles. Pendant que nos candidat-e-s politiques, peluches en lice pour l’édition 2021, se tirent la bourre sur les réseaux, ici, nous avons pour ambition de lire régulièrement les chercheur-euse-s sur leur travail et les éventuels tabous qui l’entoure, entendre la réalité des proches aidant-e-s – vous êtes un peu plus de 330’000, en Suisse –, comprendre le rôle phare de notre Conseil de Fondation, renverser les clichés et paradigmes du handicap... Bref : prendre connaissance de vos réalités du quotidien, de façon transparente et... authentique, et ce au-delà d’un week-end festif de décembre. Pour ce faire, nous attendons, avec impatience, vos histoires, billets d'humeur, chansons, dessins, vidéos, caricatures de médecins – pourquoi pas ? –, par le biais de l’adresse suivante : blog@telethon.ch.

C'est de cette façon que nous resterons authentiques, en attendant de pouvoir à nouveau nous serrer dans les bras. Dans l’intervalle, prenez soin de vous et des autres, faites attention, menez « des confcalls ASAP » et, n'oubliez pas, même à distance, ensemble nous sommes toutes et tous plus forts !

- Malick Reinhard

Posts populaires

Nouh Arhab, le premier soldat en fauteuil roulant de Suisse est entré en service

Le 15 mars 2021, Nouh Arhab, le premier soldat en fauteuil roulant de Suisse est entré en service à la caserne de Payerne. Un engagement aménagé non sans encombres et réticences des autorités militaires. Son histoire, en exclusivité pour le Blog du Téléthon. Il y a des occasions qu’il vaut mieux ne pas rater. Alors, quand l’on me prévient que la première recrue militaire suisse en fauteuil roulant entre en service prochainement, ni une ni deux, un enregistreur dans une main, un smartphone dans l’autre, je me rends au centre romand de recrutement de l’armée, situé à Payerne, dans le canton de Vaud. En y arrivant, on le constate vite : les conscrit-e-s sont alligné-e-s, emprunt-e-s d’une certaine ferveur. Vous savez, celle du dimanche soir. Inexistante. Toutefois, au milieu du personnel militaire et des potentielles futures recrues, l’un d’eux fait contraste. Et je vous arrête tout de suite : ce n’est ni son fauteuil ni son handicap qui attire l’attention. Non. C’est bel et bien sa m

Avant de recevoir, il faut savoir donner.

  On peut se donner corps et âme, donner envie, du grain à moudre, donner du fil à retordre ou des noms d'oiseau (à ses adversaires de squash) ; on peut donner la leçon, donner libre cours à l’imagination (de ses enfants) ; on peut donner sa langue au chat, de l’urticaire, donner le ton voire même sa parole (à ses partenaires de yass). Mieux encore, on peut donner de cette chose si rare : on peut donner de son temps. Les bras ouverts, l’humain sait aussi recevoir. Des louanges un jour, le lendemain se faire recevoir (par son boss), et puis recevoir une bonne avoinée ou un hommage (par ce partenaire de squash) ; on peut recevoir son compte on encore être reçu cinq sur cinq (au yass). Justement, recevoir, n’est-ce pas là la plus belle chose pour nos enfants ? Leur réaction kinésique, au moment de voir ce sapin si bien garni : la bouche qui pince et les yeux qui se morfondent mi-clos, caramba c'est raté, le cadeau LEGO ne plait pas; mais la bouche qui banane, l'œil qui

Hello Céline, c’est Carole ! Ecoute, j’ai une nouvelle extra : on va être une super équipe !

  C’est là-dessus que commence ma/la nouvelle aventure au Centre de Coordination de la Fondation Téléthon à Yverdon. Carole, je la connais depuis un moment et vous aussi probablement. C’est la nouvelle responsable du centre et la meilleure cuisinière de Paella de la région  😊 . Evan, Cédric et Romain, ambassadeurs du Téléthon et leurs familles ne pourront pas me contredire. Carole, c’est la cheffe d’orchestre, dynamique, maman, jeune grand-maman et ancienne syndique de Concise, grande marcheuse qui avait été embarqué dans l’équipe par Leena Fasola en 2018. Pour la confidence, Carole aime tellement marcher qu’elle fait sa pause à l’autre bout du bâtiment d’Y-Park pour se dégourdir les jambes. La marche pour elle est inspirante et c’est dans ces moments qu’elle se ressource, trouve de nouvelles idées et résout beaucoup de questions… Avec Carole, faut s’accrocher quand elle revient de sa pause de midi et qu’elle a fait ses 10'000 pas… ! La deuxième C, c’est Cristelle. Une pétilla