Qui ne reçoit pas chaque semaine dans sa boîte aux lettres une invitation à faire un don ? Quelle est votre réaction ? L’enveloppe part directement à la poubelle ? Vous jetez un œil car vous êtes curieux ? Vous angoissez car vous savez que vous ne pouvez rien refuser ? Vous ouvrez et donnez car faire un don c’est bon pour les hormones du bonheur et ça rend heureux ? Vous êtes sensible à la cause ? Soutenir est selon vous essentiel et naturel ? Les réponses à ces appels sont diverses et probablement toutes légitimes. Car même si dans sa définition « Robertienne » la plus simple, le don suppose l’idée d’abandonner gratuitement la jouissance ou la propriété de quelque chose à quelqu’un sans rien recevoir en retour, notre manière de penser « Homo Economicus » suggère toujours un fond utilitariste au don. Selon Bourdieu, le don ne peut pas être désintéressé. Une simple satisfaction personnelle est déjà un but en soi. Mais tout d’abord d’où vient cette notion du don ? Mauss, anthropo
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